Le Jardin public, voulu par Tourny et dessiné par Gabriel, fut tout d’abord un jardin « à la française ». Une campagne domestiquée, urbanisée, devant relier ce qui étaient deux des faubourgs de la ville, les Chartrons et Saint Seurin, via un axe nouvellement créé et longeant le jardin : le cours Saint-André devenu, depuis, cours de Verdun. À l’époque le poumon vert de la cité bordelaise était en fait privé et le jardin, alors royal, était réservé à la « bonne » société bordelaise. C’est à la révolution qu’il devint public. Il fut alors partiellement transformé en champ de mars. Ce qui entraîna de multiples dégradations… Au point qu’il fallut entièrement le redessiner en 1856, cette fois-ci, à la mode anglaise. C’est alors qu’il devint l’élégant jardin où l’on déambule avec bonheur et où se forment surtout de merveilleux souvenirs d’enfance.
Au-delà de ce jardin qui fait le bonheur des bordelais, on trouve aussi de belles maisons avec jardin, de magnifiques immeubles, et des places pour stationner (enfin, parfois !). Il faut particulièrement compter sur certains des immeubles les plus prisés de la ville, à savoir les numéros pairs de la rue d’Aviau et les numéros impairs de la rue Emile Zola. Par ailleurs, la rue Fondaudège offre de nombreux commerces de proximité.
Enfin, la présence du tramway place Paul Doumer et devant le Jardin public, ainsi que le projet d’extension de celui-ci rue Fondaudège, permettent de desservir facilement ce quartier.